samedi 26 novembre 2011

Matchs

Ces semaines-ci, ont lieu quelques matchs de football opposant les différentes équipes du Grand Séminaire et du foyer Brottier...

Je pensais initialement qu'il s'agissait de simple petits matchs "bon enfant", mais j'ai découvert que ceux-ci étaient pris très au sérieux !

Il y a donc quatre équipes : une équipe regroupant les jeunes du foyer Brottier et les quelques théologiens du Grand Séminaire, et trois autres équipes composées tout simplement des élèves des trois classes de ce même Grand Séminaire.
Au final, la compétition regroupe des joueurs que j'ai pratiquement tous en classe !

Comme je n'avais pas encore de chaussures de sport adaptées à ma pointure, je n'ai pas joué le premier match...j'ai fait donc ma première apparition jeudi dernier, contre les joueurs de première année (que j'ai en cours le mercredi matin).

Pour moi, il ne s'agissait pas d'un match totalement banal. Les différents jeunes m'ont expliqué que c'était la première fois qu'un professeur participait au match avec eux, de surcroit, un blanc ! Outre le fait d'essayer de ne pas ridiculiser un peu plus le foot français, c'était pour moi l'occasion de rencontrer mes élèves sur un autre terrain (c'est le cas de le dire) et de les connaitre autrement. D'autre part, bien qu'ayant globalement le même âge qu'eux, tous les élèves du Grand Séminaire me considèrent avant tout comme un professeur, la plupart d'entre eux m'appelant "Monsieur".


L'avant-match est d'ailleurs très significatif : après avoir rempli le nom des différents joueurs sur la feuille de matchs, les deux capitaines se mettent à côté des arbitres (vous aurez éventuellement reconnu Landry en blanc) et ces derniers commencent à appeler les joueurs les uns après les autres.
Chacun se présente donc à l'appel de son prénom devant les arbitres et montre rapidement la longueur de ses crampons...défilé qui prend la forme d'un rite plus que d'une simple vérification...chacun montre ses pieds, y compris les joueurs en tongs ou pieds nus !
- Njaka
- ...
- Brilland
- ...
-Augustin (il n'a pas encore compris que c'était moi)
-...
-(Air gêné) Ah euh, pardon, bonjour Monsieur Augustin ! (il vient de comprendre)

Pas question donc d'être mauvais joueur durant cette partie, sans quoi ma crédibilité en perdrait un coup !

Le match fut...particulier !
La plupart des jeunes m'ayant fait la réflexion de savoir si je jouais avec mes lunettes ou non, j'ai fini par tenter l'expérience, à savoir, commencer le match sans les porter...
Au bout de cinq minutes, j'étais déjà tombé deux fois, m'étais fait une plaie de la grosseur de ma paume sur la cuisse gauche et me faisais la réflexion que cela faisait bien longtemps que je n'avais plus fait de sport !
J'ai repris mes lunettes au bout de quelques minutes...et me suis fait remplacé quelques minutes plus tard ! Pour me rassurer, mes jeunes m'ont dit qu'ils avaient cru que j'étais blessé et avait jugé opportun de me sortir...mais je ne suis pas totalement dupe sur mon niveau de jeu !

La nuit qui a suivi a été assez douloureuse, incapable que j'étais de m'endormir sur le côté gauche du fait de ma grosse égratignure, en plus des quelques courbatures récupérées à droite à gauche...
Ayant cours le lendemain avec les élèves de deuxième et troisième année pour la sociologie, ceux-ci ont abordé le sujet pour savoir si je n'étais pas trop fatigué...certains m'ont gentiment charrié, d'autres m'ont trouvé l'excuse du terrain auquel je n'étais pas habitué...(vous le constaterez vous-mêmes, le terrain poussiéreux et le vent rend les conditions de jeu assez déplorables...).
Certes, mon match ne fut pas très glorieux, mais ce fut une très bonne occasion d'aller à la rencontre de mes élèves et de les voir autrement, et de manière réciproque, qu'ils me voient autrement.
Petits moments de partage en toute simplicité, petits moments de grande richesse et de rencontres, moments de vie, tout simplement.

dimanche 20 novembre 2011

Perles de coopé

Voici quelques perles entendues ou trouvées sur les devoirs de mes élèves...

Lors d'un devoir de vocabulaire :

Crustacés : En carapace. Exemple : escargot (Fabrice)

Soupeser : Soupeser c'est quelqu'un qui met sa main au dessous d'un objet pour annuler l'attraction de la terre pour balancer le poids d'un objet et l'intensité de l'apesanteur. (Jean-Marie)

Altruisme : C'est un terme philosophique indiquant les gens qui ont des idées bien applicables dramatiques sans violence. (Jean-Marie)

Altruisme : Le fait d'être altruiste (Jarry).

A la question, que faut-il faire pour être un bon philosophe ?
Pour être un bon philosophe, il faut être étoner car la philosophie est née de l'étonation (Ginau)

Lors de la dernière dictée, chacun est passé au tableau afin d'y marquer une des phrases du texte :
Pour le morceau de phrase "... nous emplit-elle du bonheur de vivre.", Jean-Marie nous a écrit : "nous ont plus tel du bonne heur du livre".
J'avoue que je me mordais les lèvres et que je restais dos aux élèves et face au tableau pour pas que l'on me voit rire...


Petites réflexions issues des devoirs de philosophie :
A la question, "est-il nécessaire de porter des vêtements ?", Odon nous avance un argument imparable :
En plus, tous les hommes ont de la timidité, les gens nu-corps été augmenter la timidité. Alors les vêtements est l'un des solutions pour lutte contre la timidité.

Comment faire pour bien gérer l'argent ? (Odon)
Deuxièmement, chacun doit bien gérer l'argent car l'argent est un solution pour sortir de la pauvreté. L'argent est utile toujours pour la vie de l'homme. Donc faut pas gaspier l'agent. Le proverbe Malgache affirme que la vie di l'homme est comme le roue de la charrette, peut être en haut, peut être en bas.
[...] Pour conclure, l'argent est la source de la vie. L'argent ameliore la vie des Hommes la vie de pays. Par contre, l'argent est aussi détruit la vie des Hommes. Donc chacun doit-être bien gérer l'argent pour avoir une bonne avenir.

Un petit aperçu des devoirs de Landry, qui répond à la question "Doit on toujours se fier à la science ?"
La science est un savoir bien organisé méthodiquement qui doit être présenté d'un souci de clarté, de précision, de rigueur et d'objectivité.

Odilon conclut de son côté la question "La société peut-elle assurer totalement le bien être des individus qui la composent ?" en posant une autre question : "Si la société s'entraide, cela peut-il améliorer vite un pays ?".

En ce qui concerne Brilland, il est mon premier exemple de plagiat...
La phrase "Cependant, presque innombrable est l'armée des mécontents, de ceux qui ont une attitude fausse envers la vie" a attiré mon attention parmi le reste du devoir pour sa bonne rédaction...sitôt dit, sitôt fait, je tape cette phrase sur google...et bingo, je tombe sur un livre que nous avons dans la bibliothèque...Sacré Brilland, tu ne m'auras pas comme ça...!
Le début de sa conclusion commence ainsi : "Comme conclusion hative, [...] "...

Quant à Jean-Marie, il a une idée encore plus simple pour répondre à la question "Est ce que je sais vraiment qui je suis ?", la réponse est "OUI !"...ça a le mérite d'être clair !

Rencontres :
Quand je suis en dehors du foyer, je croise quelques personnes, qui, souhaitant profiter de la présence d'un Français pour tester leurs quelques connaissances linguistiques, me lancent : "Bonjour, tu vas bien ?", "Bonjour mon ami !"...qu'on soit bien clair, je ne connais ces personnes ni d'Eve ni d'Adam, alors je vous avoue que ça fait assez bizarre d'entendre ça !

Les deux dernières perles me concernent directement :
A la fin d'un cours de sociologique, un élève vient me voir et me demande :
- Monsieur, vous utilisez du gel pour les cheveux ?
-...
-...
-euh...
-... vous avez des beaux cheveux, j'aimerais bien avoir les mêmes (disons que mes cheveux commencent à avoir une taille relativement longue pour un Malgache).
-...en fait il faut que je t'avoue, j'ai pas mis de gel, je les ai juste pas lavés depuis cinq jours...mais merci, ça me touche !

Faut-il considérer ça comme la honte de ma vie ou comme la fierté de ma vie ? Entre les deux mon coeur balance !

Enfin la dernière perle vient démontrer à tous qu'un professeur n'est jamais infaillible, surtout en ce qui me concerne !
- (Pierre) Augustin, le verbe "enjoindre" ça veut dire pareil que "grander" c'est ça ? (il voulait dire "gronder", mais je ne l'ai compris que plus tard)
- Enjoindre ? Non, ça ça n'existe pas. Tu veux dire "grandir" peut-être ? Un verbe en rapport avec "grandir" ? Non je vois pas trop.
-Nan mais le verbe "enjoindre", ça veut dire pareil que "grander" non ?
-Nan mais Pierre, je t'ai dit que le mot "enjoindre n'existe pas ! Et je vois vraiment pas à quel verbe il peut ressembler, ça n'existe pas ! (tout le monde rit dans la salle de voir que Pierre s'acharne à vouloir m'apprendre un mot de vocabulaire...un peu comme s'il voulait apprendre à un vieux singe à faire la grimace, pour reprendre l'expression que je venais de leur apprendre...)
- Nan mais "enjoindre" !
- (Avec un grand sourire au bord des lèvres), nan mais ça n'existe pas ! (éclats de rire) Cherche pas ça n'existe pas ! Tiens, si tu veux en être convaincu, prends le dictionnaire et regarde, nous on passe à autre chose. (je lui donne le dico)
-...
-Donc, on disait...
-Augustin ? Regarde ici...C'est marqué ici "Enjoindre : Ordonner à quelqu'un."...
-...Ah oui...maintenant que tu le dis...(nouvel éclat de rire, mais cette fois-ci, ça n'était plus Pierre qui en était la cible...)

lundi 14 novembre 2011

Petit week-end festif

J'avais l'intention ces jours-ci de vous présenter un article sur les perles de mes jeunes en classe (et sur les miennes), mais ce week-end ayant été un peu particulier, j'ai décidé de faire un petit article à ce sujet ! Place au quotidien ! Les petites anecdotes attendront bien quelques jours de plus !

Dimanche 13 novembre, nous avons fêté l'anniversaire de Gaby, qui a soufflé ses...67 bougies...(ben oui, je me suis trompé dans le précédent article le concernant, je l'ai un peu vieilli !)
Ce fut donc l'occasion de découvrir quelques danses malgaches pour faire la fête, danses auxquelles j'ai volontiers participé ! La joie étant de rigueur, j'aime vous la faire partager à travers cette petite vidéo...
Profitez en, c'est une des premières vidéos où l'on me voit plus de dix secondes...la caméra était posée dans le placard initialement destiné aux assiettes...!

 
La fête a cependant ses inconvénients, mes jeunes étaient nettement moins vigoureux ce matin quand je les ai récupérés...entre les quelques retards, ceux qui dormaient en classe, qui n'avaient pas fait leurs devoirs, les maux de têtes de ceux qui avaient un peu abusé du rhum et ceux qui ne se sont pas réveillés de leur sieste de l'après-midi pour reprendre les cours...la journée n'a pas été facile ! En l'absence du Père Christian, Gaby et moi avons bien l'intention de reprendre tout ceci lors de la réunion hebdomadaire du vendredi soir...

Et puis, voici une autre vidéo. Elle ne présente rien de particulier, si ce n'est la vie qu'il y a au foyer Brottier...il s'agit du samedi matin, pendant le triage de riz...vous verrez successivement Marcella, Gabrielle et son frère Gabin, leur cousin Ortega, Patrick le frère de Vaniah, Donatien, Ginau, Jarry, Brilland, Odon, Christian (Alphonse), Njaka, Odilon et Landry...
Ortega, Gabin et Gabrielle habitent tout à côté du foyer, et font partis des enfants qui passent régulièrement au foyer nous rendre visite. Gabin apprécie particulièrement ma présence ici, en témoignent son sourire et le fait qu'il court à ma rencontre lorsqu'il me voit.




La matinée de mardi matin (demain matin), sera un peu spéciale. Une de nos cuisinières est sur le point d'être opérée, et l’hôpital fait donc appel aux donneurs de sang du groupe O+...(il parait que ce sont les donneurs universels), dont je fais parti...quelques jeunes et moi-même allons donc nous rendre à l’hôpital demain pour donner notre sang...ce qui annule d'office le cours de philo ! (ça tombe bien, je n'avais pas encore préparé mon cours...)...

mercredi 9 novembre 2011

Jocelyn et les autres...

Cela fait déjà quelques jours déjà que je n’ai pas écrit. Les posts s’espacent de plus en plus, signe que je commence à m’acclimater à mon quotidien, et que mes semaines sont bien remplies ! Quelques personnes me sollicitent encore à droite à gauche pour donner des cours, mais j’ai à présent décider de figer mon emploi du temps afin de me laisser un peu de temps pour moi et pour préparer mes cours. Mon ordinateur a également eu la bonne idée de me lâcher cette semaine ce qui ne facilite pas notre communication ces jours-ci, que ce soit par mail, skype ou encore le blog…


Cette semaine, un des étudiants (Jocelyn) a décidé de quitter le foyer. Il nous a expliqué avoir des difficultés à suivre le niveau demandé et être en difficulté. Il a tenu à nous remercier pour l’avoir accueilli et a donc quitté la formation. Je ne sais que penser de ce départ. Il est vrai que Jocelyn avait de grosses difficultés de compréhension, et pas seulement en Français d’après les propos de Christian. Je suis à présent partagé entre le soulagement de ne plus avoir à m’occuper de lui et la déception de ne pas avoir réussi à lui apprendre le français.

Peut-être le niveau demandé était-il trop élevé pour lui ? Jocelyn a 29 ans et sortait d’une année d’université pour étudier le Français…surprenant quand on connait son niveau à l’oral…

Je continue à me poser la question de savoir quelle était la meilleure chose à faire pour lui. Avait-il sa place ici et n’avons-nous pas su nous adapter ? Ou au contraire, était-il préférable pour lui qu’il parte afin de ne pas se confronter à son faible niveau dans les années à venir ?

C’est ici une des questions que j’ai perpétuellement en tête dans la formation de ces jeunes : les aider à trouver la voie où ils seront heureux et épanouis dans ce qu’ils font.

La tâche n’est pas aisée, car il faut réussir à les connaitre plus intérieurement pour pouvoir les aider à s’orienter. Il est important d’agir avant tout dans leur intérêt et dans celui de ceux auprès de qui ils interviendront par la suite…

Peut-être cet accompagnement passe-t-il tout simplement par une présence humaine à leurs côtés ?


Hier, lorsque j’ai abordé avec eux quelques notions de sociologie, nous avons dérivé (je ne sais plus pour quelle raison) sur la question « qu’est-ce qu’un bon prof ? ». Certains ont tout simplement dit « c’est quelqu’un qui connait le caractère de chacun de ses élèves et qui s’adapte à eux pour les gronder. ». Ce qui me laisse penser que les conditions que j’ai ici me permettent vraiment de pouvoir les connaitre et les accompagner, au-delà du simple métier de prof.

Il est vrai que je pense maintenant connaître à peu près le caractère de chacun…entre les sérieux, les efficaces, les blagueurs, les rebelles, les étourdis, les timides, ceux en difficulté et les curieux…entre ceux qui me font rire régulièrement, ceux qui me tapent sur le système et ceux qui ont toujours la question à laquelle je ne sais pas répondre…il y a ceux qui posent une question et qui n’écoutent pas la réponse, ceux qui n’en posent pas mais qui écoutent quand je parle, ceux qui ne rient que quand je ris, ceux qui essayent de négocier les rendus de devoir et ceux qui font des progrès…

 « Plus se joignent de voix diverses et contraires, plus merveilleux aussi résonne le concert »…disait Angelius Silesius...c'est tout ça qui rend la classe et la coopé vivante...

Allez, en voici une petite illustration…vidéos prises pendant la répétition de chants pour la messe du lendemain…



jeudi 3 novembre 2011

Gaby

 Un petit article sur le Père Gaby (Gabriel) dont je vous parle également depuis quelques temps. C'est lui qui est mon partenaire. En d'autres termes, le contrat de ma coopération s'établit entre la DCC, Gaby et moi-même.

Comme vous pouvez le constater, Gaby est tout comme moi, un vazaha ! (un blanc)
Il fait parti des premiers coopérants de la DCC, promo 1968, à être arrivé à Madagascar...le virus est resté, et après avoir vadrouillé un peu partout dans l'île, il est installé depuis neuf ans à Diego au foyer Brottier...Gaby a maintenant 68 ans (enfin, il me semble...), est un peu sourd d'oreille et souhaite, pour son enterrement, être enterré dans le jardin du foyer !

Tout comme moi, Gaby est un grand amateur de mangues (c'est tout simplement un délice...) et n'hésite pas à aller rouspéter régulièrement contre les salariés de la Zirama (qui gère l'électricité et l'eau) lors des différentes coupures.
A ce sujet, nous sommes sans eau depuis bientôt une semaine. Nous nous débrouillons donc pour en récupérer à droite à gauche mais la tendance est encore plus à l'économie que d'habitude. Le moindre robinet ouvert est refermé le plus rapidement possible et les douches sont de plus en plus espacées...(je suis resté avec du sable dans les cheveux et le sel marin sur moi pendant 2 journées...j'hésitais trop à prendre une douche et à prendre sur l'eau collective...c'est pas très agréable, mais on s'y fait !)
Le robinet contre mon mur dont je vous parlais récemment (cf article sur les coupures) n'est en fait plus alimenté et la citerne ne se remplit plus...


Certains ont remarqué avant mon départ qu'il m'arrivait de boire quelques gouttes d'alcool à l'occasion (alors que je n'en buvais jamais auparavant)...ce n'est absolument rien comparé à ce que Gaby me fait avaler en matière de whisky ou de bière...Grand amateur des apéritifs, Gaby prétexte souvent qu'il faut que quelqu'un l'accompagne, et bien souvent, me remplit mon verre avant que je n'aie eu le temps de dire "ouf"...
Il me faut maintenant user de stratagèmes tels que retourner mon verre ou le remplir d'eau au préalable pour parer à une attaque surprise et me retrouver à devoir ingurgiter un verre supplémentaire sans l'avoir demandé...

Lors de nos différentes discussions, j'ai senti chez Gaby un véritable désir de former les jeunes. Il souhaite avant tout que ceux-ci soient aptes, à la fin de l'année, à prendre par eux-mêmes la décision d'être prêtre ou non. Cette décision engage tout le reste de leur vie et c'est la raison pour laquelle Gaby insiste sur notre responsabilité de les accompagner afin qu'ils puissent prendre la décision dans laquelle ils seront le plus heureux.

Si vous êtes un jour amené à rencontrer Gaby, vous découvrirez ses expressions favorites et toutes les anecdotes amassées sur Madagascar...s'il s'avère que je ne suis pas toujours d'accord avec lui, j'apprécie cependant toujours une petite discussion en sa compagnie lors d'un trajet en voiture ou autour du repas, cela permet un vrai échange !